Les animaux, l’homme les dit bêtes. Comme s’il n’était pas un animal lui-même.
L’homme, qui se croit supérieur à tous les êtres, se met Dieu dans la poche et ose proclamer que la Terre est un jardin créé tout exprès pour lui. Avec sa lumière parce qu’il a peur du noir, son bruit, ses fumées, ses destructions, ses machines, son orgueil, son avidité, … il emmerde la planète entière comme un mal élevé.
L’homme est le pire des prédateurs, puisqu’il ne se limite pas à tuer pour se défendre ou pour se nourrir. Néanmoins il affirme être le seul à avoir une âme.
L’homme, qui se croit très malin, ne sait toujours pas ce que chantent les oiseaux, ce que racontent les dauphins, où vont mourir les éléphants, combien de sortes d’insectes existent, ce que murmurent les très vieux arbres, ce que pensent les ours blancs avant de se noyer dans la banquise liquéfiée.
L’homme, cette petite chose, disparaîtra un jour comme les dinosaures. Qui pourtant étaient de grosses choses.