Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 13:55

 

Désert

 

Rien ne résiste à cette pureté inhumaine. Le sable arase, efface, recouvre, étouffe, tue. Le vent remplit le vide, le vide absorbe tout.

 

 

 

La feuille est épine, le fruit du poison. L’espace est si propre de l’absence de traces humaines qu’il en devient sacré. On entend se dilater le silence.

 

 

 

C’est ici seulement que le petit prince peut mourir.


Ici, de la mécanique la plus élaborée à la simple fermeture-éclair, rien ne peut fonctionner. Le sable enraye les machineries humaines et les privent de leur pouvoir.

Dans cet empire terrible, on perd tout ce à quoi on tient, car le désert avale le plus précieux et vous rejette nue, usée, nettoyée jusqu’à l’os, démunie et seule comme au premier jour du monde.

 

 

 

Alors

j’ai remis mes chaussures et je suis revenue.


27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 17:56





Au camp des caravaniers

Il y a des lits à baldaquins

Où l’on dort dans des draps de tergal

 



Au camp des caravaniers

Pousse un doux gazon tendre

Frais aux pieds fatigués

 

 

 

Au camp des caravaniers

Les oiseaux gazouillent dans les pâquerettes

Les fontaines chantent l’eau pure

 

 

 

Au camp des caravaniers

On déguste du sorbet de jiji

Des framboises et des glaçons glacés

 

 

 

Mais au camp des caravaniers

Mirage de lumière et rêve des sables

On ne fait que passer, on ne peut s’arrêter.

 

21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 21:34




12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 11:15




L'heure de la sieste, à l'ombre du désert.

 

 

6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 12:44


Quand Guillaume jouait de la guitare sous les palmiers,

 

les enfants s’approchaient,

   

 

chantaient avec lui

 

 

 

et se mettaient à danser ;

 

 

 

les femmes souriaient derrière leurs voiles en lui lançant des regards intrigués ;

 

 

 

l’étranger qui leur racontait des histoires pour les faire rire, leur plaisait.

  

 

Quand Guillaume joue, il parle toutes les langues

(en tous cas, toutes les femmes le comprennent).

 

 

 




 

30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 17:10






23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 14:18



 

 

 

9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 18:29




Crête de dune

File de funambules

Le vent dessine une ligne

Ephémère et absolue

 

 

 


Sur les corps de dunes

Alanguis la caresse du soleil

Courent les fantômes

Doux duvet de dune



 


 
 

Sur le sable rose

Les pointillés des petites pattes

Le feston régulier du serpent

La dentelle du poisson des sables

 

 

 


Dans la chaleur brûlante

Ou sous la lune brillante

Douces vagues de dunes

Immobiles et silencieuses







Présentation

  • : anne-claire thevenot / carnets temporels
  • : carnets de vie, carnets de voyage, peintures et dessins, lecture et écriture, au fil des correspondances poétiques.
  • Contact

Les images et les textes .

Les images et les textes de ce blog sont protégés par la législation en vigueur sur la propriété intellectuelle. Ils ne peuvent être reproduits ou utilisés de quelque manière que ce soit sans autorisation écrite préalable de l'auteur.

Recherche