14 novembre 2011
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Ce que rejette la mer après l’avoir digéré est toujours épuisé et lumineux.
La matière usée est devenue douce, la couleur délavée subtile.
Comme le désert, la mer efface l’orgueil, l’apparat, la technicité et ne laisse que la fibre intérieure, torturée, libérée, nue de vérité.
Ce que rejette la mer après l’avoir digéré est toujours d’une beauté d’os.