C’est une famille chinoise. Les adultes poussent le petit garçon en avant. Il dit son nom. Il chante une chanson. Tout le monde s’extasie.
A l’arrière une petite fille regarde, timide, souriante, le corps retenu mais les yeux brillants. Personne n’est fier de l’exhiber. Quand on l’interroge, elle n’ose pas dire son nom.
Carnet des tampons
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Inattendue : cette gentillesse abrupte des Chinois.
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Carnet des pins
Les Chinois n’éprouvent pas de nostalgie. Semblent imperméables à la mélancolie. Ecartent le passé, reconstruisent l’histoire.
En marchant sur les vestiges de leur mémoire, ils écrasent l’âme fragile des choses.
Paravent des temps
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Je suis épuisée.
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