Carnet des pins 03
Il y a quelque chose de délicat dans la grisaille de Chine, dans le rouge fané, le vert céladon, l’envol de la poussière, le ciel obstrué de nuages.
Il y a quelque chose de fragile dans la peau nacrée des jambes des filles, dans les volants translucides des robes, sur les lunes des visages aux regards d’amande émondée.
Il y a quelque chose de raffiné dans la finesse des cages où les oiseaux chantent leur liberté, où les criquets vibrent de solitude, dans la cambrure exagérée des talons des jeunes femmes.
Il y a quelque chose de cruel aussi dans le gris de la Chine.
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Carnet des tampons 05
Les petits enfants ont des culottes fendues qui montrent leurs petites fesses. Qui montrent que ce sont des garçons.
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Dure, la parole est aboyée.
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Paravent des temps