5 septembre 2010
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Les femmes s’embouillonnent dans les froissures.
Les hommes s’escargotent dans les godets.
Au fil des siècles, le tissu est froncé, plié, ourlé, ondulé pour se montrer, se cacher, se transformer, mentir et révéler. Le corps est enserré de pinces, les bras couverts de saignées, le torse percé de crevés, le cou étranglé de godrons.
Autour du corps, les plis exigeants des vêtements pour devenir humain…
… mais des poches aussi, pour garder les secrets des singes.