Le temps des arbres n’est pas celui des hommes. Du haut de leur frondaison ils voient passer les vies humaines. Agitées rapides éphémères perdues.
Parce qu’un jour des herbes folles ont rêvé de toucher les nuages,
Sont devenues des arbres.
Alors seulement, s’accrochant à leurs troncs, les hommes ont pu se dresser.
Les arbres respirent la lumière.
Immobiles.
Ils acquièrent la sagesse et la force qu’ils concentrent dans les cercles de leur tronc, écrivant Om au creux de leur âme pour le chanter dans leur feuillage.
Ecoutez, les arbres résonnent d’ondes sacrées.